> La recette traditionnelle à base de myrtilles sauvages
Dans les alpes, ces petites baies bleues noires au jus violacé poussent dès 600 mètres d’altitude dans des buissons d’environ 1 m sur les versant chauds. Nous ne sommes pas les seuls à les apprécier, les oiseaux, à commencer par le grand tétras, appelé aussi coq des bruyères, les picorent avec délectation.
La cueillette s’échelonne à partir de la mi-août jusqu’à la fin septembre. Privilégiez vos doigts, même si ceux -ci vont se colorer de bleu, au peigne qui peut fragiliser les arbustes. De retour à la maison, éliminez les feuilles et branchages restés accrochés, lavez-les, puis dégustez-les en tarte, clafoutis, à la main ou encore en coulis. Conservez-les à plat dans les jours suivants ou congelez-les pour en profiter toute l'année.
Les myrtilles cultivées, quant à elles, sont bien moins sucrées, goûteuses et riches en vitamine C. Cette variété qui nous vient du continent américain est beaucoup plus grosse et sa chair tire davantage vers le jaune. Vous l'aurez compris, elles ne solliciteront pas vos papilles de la même manière mais remplaceront par défaut leurs homologues sauvages.
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